À Conakry, elles sont nombreuses aujourd’hui, ces jeunes filles qui, en cette période de vacances, pratiquent le métier de la couture, a constaté votre quotidien en ligne Kibaro224.com.
Alors que plusieurs de leurs collègues font l’informatique ou des cours de vacances, certaines jeunes filles optent pour la couture pendant les vacances. Celles-ci combinent un plan B à leur avenir. C’est le cas, par exemple, de Maïmouna Bela Diallo, qui passe pour la 10ème année et qui travaille dans un atelier à Kipé.
« Je fais la couture en ce moment parce que parfois, les gens ne trouvent pas de travail quand ils finissent d’étudier. Je vais continuer mes études et faire la couture en même temps. Si je ne trouve pas de travail après mes études, je continuerai mon métier », explique t-elle.
De son côté, Aïssstou Ramadane Koulibaly, en attendant les résultats du baccalauréat session 2019, affirme ne pas vouloir passer le plus clair de son temps à la maison.
« Ce n’est pas bien de rester à la maison sans rien faire. Pendant les vacances, je viens faire la couture ici pour ne pas perdre du temps. J’ai fait la terminale, Sciences Expérimentales et j’attends les résultats », justifie-t-elle.
Cette jeune dame, qui travaille dans un atelier à Cosa, compte sur ses études, mais accorde, tout de même, de l’importance à son métier.
« Ça fait partie de mes rêves, depuis tout petite, de faire l’informatique et la couture. Après mes études, j’ouvrirai un atelier, recruter des maîtresses et les former pour ne pas qu’elles restent à la maison à regarder des séries, sans rien faire. Parce qu’il y a des personnes qui ne sont pas allées à l’école et qui restent à la maison pour regarder des séries indiennes », projette t-elle.
Malgré cette volonté de certaines jeunes filles de faire la couture, plusieurs maîtres-tailleurs refusent de prendre des élèves comme apprenties par peur de voir leurs ateliers vides après la réouverture des classes.
Loopeh Barry
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