Les négociations entre la coordination régionale du front national pour la défense de la constitution (FNDC) et les autorités de N’zérékoré viennent de reprendre dans la salle de réunion du gouvernorat, en présence des ministres Papa Koly Kourouma de l’hydraulique et de l’assainissement, Frédéric Loua des pêches et Édouard Nyankoye Lamah de la santé.

Mardi, les deux parties ne se sont pas compris autour de certaines conditions posées par le FNDC pour suspendre sa manifestation prévue demain jeudi 20 juin 2019. Le front propose entre autres: l’implication de la notabilité, des religieux et des organisations de défense des droits de l’homme dans la négociation, la suspension de toute manifestation de soutien ou contre la nouvelle constitution, le libre exercice des activités du FNDC dans la région ou encore la libération immédiate et sans condition des membres du FNDC arrêtés lors de la dernière marche.

Si les autres points semblent faire accord entre les deux (2) parties, celui de la libération des membres du FNDC semble être le point d’achoppement. Sur ce point donc, les autorités sont categoriques. « Puisque qu’il y a eu mort d’homme et des boutiques vandalisées, il n’est pas question de libérer les gens parce que dedans, il y a des malfrats », a déclaré le gouverneur Mohamed Ismaël Traoré. D’ailleurs le procès de ces personnes interpellées a démarré ce mercredi au tribunal de première instance de N’zérékoré. L’autorité promet néanmoins d’accélérer le jugement pour que « des innocents soient libérés ».

Le temps presse puisque la marche du FNDC reste maintenue ce jeudi 20 juin dans l’ensemble des préfectures de la région et pendant ce temps, les deux parties sont loin de trouver un consensus.

Nous y reviendrons

Patrice