Les membres statutaires de la fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT) étaient en réunion d’urgence ce samedi 20 juillet 2019, au centre technique de Nongo. Il était question de discuter notamment du sort du premier vice-président de la FEGUIFOOT, Amadou Diaby, accusé par l’ancien sélectionneur du Syli National, Paul PUT, dans des faits de corruption et de rackets.
Dans une déclaration qui a sanctionné cette rencontre, ces membres statutaires de la fédération se sont réjouis des mesures déjà prises par le président Antonio Souaré dans le cadre de l’assainissement du football guinéen et l’encouragent à aller plus loin.
« Monsieur le président, l’ancien sélectionneur national dans son rapport a nommément cité un membre du comité exécutif de la fédération guinéenne de football de percevoir 10% dans son salaire trimestriel. Des informations dignes d’intérêts ont fait état d’un système de prostitution à l’hôtel de la délégation sportive ou certains footballeurs et responsables internaient des filles dans leurs chambres », révèlent-ils.
Poursuivant, ils ajoutent : « C’est pourquoi, nous membres statutaires, nous ne comptons pas baisser les bras tant qu’un seul de ces fautifs malhonnêtes restera au sein de la fédération guinéenne de football ou dans d’autres structures de la gestion de notre Sport Roi. »
Ces membres statutaires de la fédération annoncent qu’ils retirent leur confiance au vice-président, Amadou Diaby et demandent sa « suspension immédiate » car selon eux, le délit de « corruption » est sanctionné par une interdiction temporaire ou à vie d’exercer toute activité liée au football.
Paul Fathia Tounkara
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