Je ne suis pas le présomptueux qui vend la peau du loup sans l’avoir tué. Et malgré aujourd’hui qu’il existe très malheureusement que 2 groupes d’opinion sur l’échiquier politique notamment: ceux qui aprouvent et soutiennent le gouvernement quoi qu’il fasse, et ceux qui le blâment et l’attaquent quoi qu’il fasse.

Cependant il faut être lucide et sortir de cette ignibition pour exiger à l’éventuelle nouvelle équipe les résultats à la hauteur des attentes du peuple. Par ce qu’après l’investiture du nouveau président sera à nouveau le détenteur de la clée du progrès de ce pays pour les 6 prochaines années, le climat du décollage socio économique me parait pour l’instant moins rassurant. J’ai l’impression que l’on glisse insidieusement, et collectivement, sur une pente douce qui se structure sur le récit du grand désespoir.
Dans le même temps, nous défendons le cœur sur la main un développement et une rhétorique fastueuse de la nouvelle gouvernance autocentrée. Il faut pour autant qu’on décide; soit nous soutenons ce slogan de gouverner autrement, en surveillant de prêt la nouvelle équipe censée ncarner ce nouveau défi, soit nous nous enfonçons dans la nostalgie d’un gouvernement idéal parfait qui n’a jamais exister et qui n’existera jamais d’ailleurs.
Soyons ainsi ce peuple qui s’implique par tout les moyens légaux, dans le processus de son développement et non celui qui observe de manière passive et de loin ce développement s’accomplir un jour.

Seul le peuple a le pouvoir. Même si le président à réussi à atténué la fougue de l’opposition classique, en attendant qu’une nouvelle classe d’opposants émerge nous devons porter nos propres idéaux. Je ne sui pas SNOWDEN mais j’y crois personnellement à ces nouveaux chantres qui surgiront des abysses de notre nation pour perturber le sommeil de ceux qui se constitueront en caste engoncée dans son confort et son mépris du peuple.

Mohamed Konaté

Sociologue