Le président Alpha Condé prend part depuis mercredi 28 août 2019, à la septième Ticad, la Conférence de Tokyo pour le développement de l’Afrique à laquelle participent également de nombreux chefs d’État.

Dans un entretien accordé à nos confrères de RFI, le locataire de Sékhoutouréya est revenu sur les relations entre la Guinée et le Japon ainsi que l’opportunité et les retombées d’une telle rencontre pour le pays.

« Nos relations avec le Japon ont commencé dès 1958, à l’indépendance de notre pays. Le Japon nous a reconnus cette année-là. Aujourd’hui, nous coopérons dans trois domaines importants : la pêche, l’agriculture et les infrastructures routières. Ce sont les Japonais qui ont notamment construit le pont sur la route de Conakry à Kindia », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est de voir les entreprises japonaises venir travailler en Guinée. Lors de mon voyage d’État au Japon, en 2017, j’avais évoqué avec le Premier ministre Shinzo Abe, l’intérêt que nous avions pour des prêts concessionnels. Ces trois dernières années, le Japon a quand même investi 20 milliards de dollars [en Afrique, ndlr] et il compte accélérer ce mouvement. »

Pour le président Condé, le Japon peut accompagner la Guinée dans plusieurs domaines notamment dans la formation des ressources humaines.

« Je pense que le Japon peut nous accompagner dans la formation de nos ressources humaines. Vous savez que la Guinée manque cruellement de compétences, or Shinzo Abe a fait de la formation des cadres l’un des axes de sa politique envers l’Afrique », a indiqué le président guinéen.

Il faut rappeler que cette septième Ticad prendra fin vendredi prochain.

Konaté