Saxophoniste majeur de la scène guinéenne, Momo Wandel Soumah a participé à la modernisation de la musique mandingue et a initié la rencontre entre sonorités traditionnelles et jazz.
Contrôleur des postes et télécommunications à la retraite, il a mené de front sa passion musicale et son travail.
Pionnier de la scène musicale guinéenne, Momo Wandel Soumah nous a quitté le 15 juin 2003 après un concert avec le Bembeya Jazz, laissant un grand vide dans l’histoire de la musique moderne mandingue. Auteur, compositeur, arrangeur, saxophoniste et chanteur, ce contrôleur des PTT fut d’abord membre avant l’indépendance en 1958, de la plupart des formations guinéennes comme « Joviales Symphonies » ou « la Parisette » avant d’intégrer le mythique « Sily Orchestre » dirigé par Sanoussi Kanfori, groupe fondateur de la musique moderne guinéenne. Saxophoniste phare de la scène continentale, il promène ensuite son talent dans la plupart des groupes de la capitale avant de réaliser un come-back dans les années 1990. Après l’enregistrement des bandes originales des 2 films de Laurent Chevalier : l’enfant noir en 1994 et Aoutara en 1996, il sort en 1999 l’album Afro Swing, rencontre du jazz et de la musique traditionnelle qui signe son grand retour sur la scène internationale.
Excellent saxophoniste, Momo Wandel Soumah décède le 15 juin 2003 à Conakry…En 2007, Laurent Chevallier lui consacre un documentaire, « Momo le doyen », qui comporte des titres majeurs de l’artiste.
Kalil Kaba
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