Les membres du syndicat professionnel de la presse privée (SPPG) étaient ce vendredi 23 août 2019 à la maison de la presse, pour faire le point sur l’organisation du sit-in prévu lundi 26 août prochain devant le siège de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

Au cours de cette conférence de presse, Sidi Diallo, secrétaire général du SPPG, est revenu sur l’objectif de cette manifestation.

«On ne s’oppose pas à ce que les journalistes soient convoqués, mais pas devant la DPJ. Alors, il sera question pour nous de demander à tous ceux qui ont les problèmes avec les Journalistes, d’aller pour la première fois vers la HAC qui fonctionne normalement, qui a une commission technique et qui a également la capacité de fermer une radio et ou suspendre une émission. Si ça trouve que vous n’êtes pas satisfaits du travail de celle-ci (HAC), en ce moment vous pouvez aller vers le juge. Et, lui aussi à son tour, doit travailler sur la base de la loi L 002, mais pas sur cette histoire de cybercriminalité que nous entendons aujourd’hui », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter : « C’est pour dire désormais à la HAC, si hier les journalistes ne venaient plus vers elle pour déposer la plainte que les commissaires de l’institution doivent accompagner jusqu’au niveau du tribunal, il sera valable à partir de lundi, que ces plaintes n’iront plus à la DPJ qui n’a pas ces prérogatives d’interroger le journaliste surtout s’il est indexé dans l’exercice de son travail.»

Il faut rappeler qu’après ce sit-in, les organisations professionnelles des médias annoncent une synergie des radios le jeudi pour dénoncer le harcèlement dont les journalistes sont victimes.

Sow Yayé