Invité mardi 03 août 2021 sur le plateau de la télévision nationale, le ministre de la sécurité et la protection civile a abordé des sujets liés notamment au respect des mesures de l’état d’urgence sanitaires et le cas des barrages fictifs tout au long des routes nationales.

Sur ce ce dernier point, le ministre Albert Damantang Camara rappelle qu’il y a eu une rencontre entre le gouvernement et les différents acteurs du secteur des transports. Il a joute que c’est à l’issue de cette rencontre qu’il a été décidé de revoir le nombre de barrages.

« Dans nos concertations avec les transporteurs, il était question de maintenir le prix des transports là où il était même s’il y avait une augmentation du prix du carburant. Et ce qui pesait sur l’économie de ces transporteurs, c’était certes le prix du carburant mais aussi et surtout les barrages. Notamment les tracasseries, les rançons et le temps qu’ils perdaient aussi car le temps c’est de l’argent. Donc, nous nous sommes mis d’accord sur un processus inclusif qui va leur permettre de participer activement à la lutte contre les rackets », a-t-il rappelé.

Concernant les agents de sécurité postés au niveau de ces barrages, le ministre précise que tous ont été informés sur leurs missions et responsabilités ainsi que les sanctions prévues. Il met donc en garde ceux qui tenteront d’outrepasser.

En ce qui concerne la question du respect des mesures sanitaires liées au Covid-19, Damantang Albert Camara prévient que la loi sera respectée dans toute sa rigueur.

« Nous appliquerons la loi et toutes les règles qui sont dans le code pénal et le code de santé publique sur la mise en danger de la vie d’autrui. Il faut que les guinéens comprennent que ce n’est pas de gaité de cœur que ces mesures sont prises. Le gouvernement a également des difficultés économiques lorsque le pays ne fonctionne pas à 100%. Mais nous ne pouvons pas continuer à mettre en danger la vie des autres guinéens », dit-il.

Et de revenir sur le cas des tenanciers : « Il y a quelques jours, une rafle a été organisée dans les boîtes de nuit qui ne respectaient pas les consignes. 90 personnes ont été interpellées, 50 ont été déférées et parmi eux 20 ont été testés positives. C’est grave pour des gérants d’ouvrir des boîtes de nuit alors que c’est interdit. Nous allons appliquer la loi et si les gens continuent de violer les mesures ça finira par des procédures judiciaires. »

Facely Konaté