Invité vendredi 22 mai 2020 sur le plateau de la télévision nationale dans le journal de 20H30, le ministre de la sécurité et de la protection a réagi à la la menace de reprise des manifestations de rues après le ramadan brandie par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).

A la question de savoir si la menace était sérieuse, le ministre Albert Damantang Camara a répondu en ces termes : « Elle l’est dans la mesure où elle intervient dans un contexte que tout le monde connaît et que nous avons été saisis depuis plusieurs jours d’un certain nombre d’informations nous annonçant la reprise des manifestations de l’opposition et FNDC après le ramadan. Ces informations ont été confirmées hier (jeudi 21 mai 2020) par M. Koundounou (Sékou Koundouno chargé des stratégies du FNDC NDLR) et aujourd’hui par M. Jacques Gbonimy (président du parti UPG NDLR) sur les antennes des médias privés. Et donc, il est important pour nous de rassurer d’abord les guinéens que les dispositions sont prises pour éviter que ce type d’événement vienne compromettre la lutte contre la pandémie mais surtout attirer l’attention de tous les guinéens et surtout de toua nos partenaires de ces manœuvres qui ne font pas honneur à notre pays et qui met en danger son avenir, ses institutions. Parce que cherchant à absolument mettre en confrontation l’effort de police et des populations de manière à comme d’habitude, créer des violences entraînant des tueries et procéder à une comptabilité macabre à mettre sur le dos du gouvernement. »

Poursuivant, il précise que le gouvernement ne se laissera pas faire.

« Nous serons sur le terrain pour empêcher que cela se produise », a-t-il prévenu.

Konaté