L’ONG Association Mines Sans Pauvreté (AMSP) a animé ce mercredi 23 Décembre à son siège à Lambanyi, un point de Presse sur le rapport final de la première édition de son Programme voyage d’étude sur les mines et l’environnement (WAMEST) tenu en Février dernier, a regroupé les participants venus de la Guinée, du Liberia, de la Côte D’Ivoire et du Ghana.

Joseph Siba Dopavogui est Président de AMSP
« Le premier cadre qu’on a choisi c’est la biosphère du mont Nimba, pour la simple raison nous avons un projet minier encastré et de l’autre coté au Liberia il y a une autre société minière en exploitation. Donc, il fallait faire en sorte ceux qui sont en dehors du système comprennent ce qui se passe à l’interne, comment ces sociétés se comportent, quelles sont les bonnes pratiques mise en œuvre« , dit-il.

Au cours de ce voyage d’étude, il a été question de visiter la Société des Minerais de Fer de Guinée (SMFG), le centre IREB qui s’occupe de la garde des Chimpanzés de Bossou, la mine abandonnée de Yekepa au Liberia, les installations de la société Arcelor Mittal (AML) du Liberia pour voir si les règles environnementales, l’écosystèmes, les moyens de subsistances des communautés sont respectés et si les espèces protégés sont bien encadrés.

Après donc ces visites, les participants satisfaits de ce programme de AMSP ont formulé quelques recommandations, dont entre autres :

– Conseiller à l’IREB de formaliser des partenariats avec les universités pertinentes en Guinée afin d’élargir son domaine de recherche et de couvrir les problèmes environnementaux plus large du paysage du Nimba, plutôt que la focalisation étroite sur les chimpanzés.

– Amener les ONG a faciliter l’apprentissage entre les communautés et les sociétés minières pour protéger les ressources naturelles, la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés.

– Évaluer l’appréciation des gouvernements du concept comme un mécanisme efficace pour protéger les communautés et l’environnement contre les entreprises non conformes, ou le départ soudain d’une société minière en raison de la force majeure, comme en témoigne le Liberia pendant la guerre civile.

– Évaluer la volonté des sociétés minières d’adhérer au concept des obligations de remise en état.

– Concevoir un mécanisme de gouvernance du fonds qui protège le fonds contre toute forme d’abus, y compris une mauvaise utilisation en autres.

– Mener une évaluation et documenter les meilleures pratiques dans les relations entre les sociétés minières et les communautés en matière d’indemnisation, de procédures de règlement des griefs , de participation à la conservation de la biodiversité et d’emploi.

Ce document de 44 pages sera remis à certains décideurs espoir que les clauses et recommandations seront pris en compte.



La rédaction