J’étais en contact avec Cellou Dalein et il était au courant de ma décision. Même le jour que j’ai déposé la candidature, il était venu me voir à la maison.
Depuis la décision de son parti de participer aux élections législatives prévues le 16 février prochain, le président de L’UDG et homme d’affaires, El hadj Mamoudou Sylla est sujet de critique. D’aucuns l’accusent même de trahison envers ses pairs de l’opposition.
Invité lundi 20 janvier chez nos confrères de la radio Sabari FM, le politique et homme d’affaires a brisé le silence et a expliqué les motifs de son choix.
« Lorsque le sujet du boycott des législatives s’est posé bsur la table, mon vice-président était présent, il a pris la parole, en disant ceci : « Vous dites d’empêcher les élections, mais quel moyen on a pour empêcher la tenue des élections ? Si on a les moyens d’empêcher, chez nous,il n’y a pas de problème. Mais si on a pas les moyens d’empêcher, c’est mieux de partir. Battons-nous en se donnant la main pour réussir contre le pouvoir. » La majorité a finalement dit de ne pas y aller « , a-t-il expliqué.
À la question de savoir, s’il avait informé le chef de file de l’opposition avant de prendre sa décision, Mamadou Sylla précise : « J’étais en contact avec mon correspondant direct de l’opposition (Cellou Dalein Ndlr). Lui et moi on parlait et il était au courant de ma décision. Même le jour que j’ai déposé la candidature, le vendredi, il était venu me voir à la maison. »
Malgré cet état de fait, il se réclame toujours de l’opposition républicaine et regrette le fait qu’il ne soit plus invité aux réunions.
Abdoulaye Ben Kaba
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