Dans un rapport publié cette semaine, l’ONG observatoire citoyen pour la justice et la paix accuse les autorités locales et des agents de sécurités de violations des droits de l’homme lors des affrontements du 22 mars 2020 à N’Zérékoré. Ce rapport est le résultat d’une enquête qui a été financée par la fondation OSIWA. 

Dans ce document, les autorités et des agents des forces de défense et de sécurité sont accusés d’avoir perpétré des violations des droits de l’homme notamment des violences basés sur le genre.

« Nos enquêtes ont révélé qu’au cours de ces événements,  il y a eu des arrestations arbitraires et des privations de liberté. Des femmes et filles ont également été violées et violentées. Ce sont des violations des droits de l’homme que nous avons recensées pour permettre de situer les responsabilités pour que quand il y aura d’autre événement, on puisse mettre en place de mécanismes pour éviter des violences », a déclaré Fassou Emmanuel Sagno, coordination de l’OCJP et chargé des opérations à OSIWA.

Cette enquête a donc abouti à la mise en place d’un projet intitulé, 《projet d’appui à la promotion de la cohésion sociale dans les régions de N’Zérékoré et de Mamou》, ce projet vise à renforcer les capacités des jeunes sur les mécanismes de lutte contre les violences et d’apprendre au citoyens, des notions de droits et devoirs.

Le projet a été lancé jeudi en marge de la cérémonie de publication du rapport de l’enquête sur les mécanismes de promotion de la cohésion socilale et de la culture de la paix dans la préfecture de N’Zérékoré.