La problématique de la fabrication et de la détention des armes légères et traditionnelles refait encore surface à N’zérékoré. Après le préfet Sory Sanoh qui a exprimé récemment sa volonté de réglementer le secteur de la fabrication des armes locales, c’est le commandant de la région militaire qui vient aussi de se prononcer dessus.
Dans le cadre de sa série de rencontres avec les sensibilités de la ville et au cours d’un entretien mercredi avec les responsables des médias locaux, le colonel Mohamed Lamine Keita a indiqué qu’il est aujourd’hui important de désarmer la population. Pour y partir, il compte sur les jeunes des quartiers.
« Les jeunes des quartiers savent où sont les armes et c’est pourquoi ils sont concernés dans notre programme. Nous allons les amener à déposer les armes », a indiqué le colonel Lamine Keita.
Si cela ne marche pas, le commandant de la quatrième région militaire de N’zérékoré a un plan B, responsabiliser les services de défense et de sécurité.
« Quand on responsabilise ou met en place une police de proximité pour les infiltrations, c’est très facile de retrouver les armes. Mais en attendant, on espère que ceux qui seront frappés par nos sensibilisations, déposeront librement les armes », ajoute le Colonel Keita tout en invitant les populations à se donner les mains pour la paix et la cohésion sociale.
Poursuivant, il dira qu’il rencontrera dans les prochains jours, les fabricants d’armes locales évoluant à N’zérékoré.
« Nous allons rencontrer les forgerons pour qu’on arrete. D’ailleurs on a commencé à arrêter les fabricants d’armes qui sont du côté de Mamou et beaucoup sont déjà en prison. Il faut qu’on arrête », insiste-t-il.
Dimio
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