La Journée Internationale des Droits des Femmes a été célébrée mardi, 08 mars 2022 sous le signe de l’égalité des sexes pour un avenir durable. Alors que les autres femmes célébraient la journée à la maison jeunes de N’zérékoré, Fatoumata Doumbouya se faisait battre sévèrement par son mari, au quartier Sokoura 2 (secteur Hèrèmakönö). Les deux étaient en conflit selon le directeur préfectoral de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Yozilé Zaoro Haba qui confirme l’information.

La célébration de Journée Internationale des Droits des Femmes, c’est le moment choisi par Laye (prénom du mari) pour violenter son épouse Fatoumata Doumbouya avec qui il a six (6) enfants. Selon les informations, la dame a été sévèrement battue par son mari et son beau-père jusqu’à ce qu’elle a perdu conscience. Et c’est dans cet état qu’elle a été transportée en urgence à l’hôpital régional.

Sur l’origine du problème, le jeune frère de la victime précise : « Ces derniers temps, rien n’allait entre ma sœur et son mari. Elle a même été chassée par ce dernier et notre papa s’est déplacé de Macenta à N’zérékoré pour tenter de résoudre le différend, mais la belle-famille est restée catégorique et le programme de dimanche (06 mars 2022) pour la médiation n’a pas été respecté. C’est ainsi que nous avons décidé d’accompagner notre sœur chez son mari pour qu’elle s’occupe de ses enfants en attendant une solution. A peine que nous quittions, nous avons appris que son mari Laye et son jeune frère sont en train de battre notre sœur. »

Poursuivant, Mamady Doumbouya précise que lui-même a été blessé pour avoir demandé à son beau ce qui s’est réellement passé pour que sa sœur mérite un tel sort.

A l’en croire, depuis hier la dame est inconsciente et ne parle pas. « Nous l’avons trouvé dans un état très critique et nous sommes vraiment inquiets. C’est pourquoi nous avons porté plainte contre son mari à la gendarmerie », précise-t-il.

Aux dernières, l’homme dans les mains de la gendarmerie et la la femme continue de bénéficier des soins intensifs à l’hôpital régional.