N’zérékoré : recrudescence du vol de motos à l’hôpital régional

Le vol de motos prend de l’ampleur à N’zérékoré et plus précisément dans l’enceinte de l’hôpital régional où des visiteurs sont régulièrement victimes, a constaté Kibaro224.com à travers sa rédaction locale.

En début de semaine, c’est la moto de marque « Juve » d’un jeune nommé Ibrahima, venu rendre visite à son frère qui a fait un accident, qui a été volé par un inconnu qui a réussi à tromper la vigilance des gardiens postés à la rentrée principale de l’hôpital.

Sous le choc, la victime se dit dépassée et explique les circonstances.

« Je suis vraiment étonné et je ne m’attendais pas à cela. Car pour moi, la Cour de l’hôpital est un lieu sécurisé. C’est mon jeune frère qui a fait un accident avec un piéton qui est aussi un parent à nous. Quand je suis venu, j’ai garé la moto, mais le moment pour moi de resortir, je n’ai pas trouvé la moto. C’est déplorable », fustige ce jeune qui accuse les gardiens.

Une responsabilité que la garde, composés de militaires, a rejeté en bloc. Pour ces gardiens, la moto a été volée dans l’enceinte de l’hôpital, ce qui ne relève pas de leurs compétences, selon eux.

Ousmane Camara a lui aussi été victime du vol de sa moto il y a quelque jour, au même endroit et dans la même circonstance.

« J’étais venu saluer mon oncle qui était alité. Quand je suis venu, j’ai garé ma moto à la devanture de l’hôpital. Mais après quelques minutes, j’ai cherché ma moto, mais en vin. Moi, je pense que les responsables de l’hôpital doivent prendre leurs responsabilités. Sinon ces genres de choses ne doivent pas se passer là-bas « , a-t-il expliqué.

À l’hôpital régional de N‘zérékoré, ce ne sont pas seulement les motos qui sont volées, même les nouveaux nés ne sont pas épargnés. Récemment, un bébé a été volé par une femme qui se faisait passer pour un proche de la femme qui avait accouchée avant d’être mise aux arrêts après plusieurs jours. Une situation qui démontre la problématique de la sécurité au sein de cette structure sanitaire.

Rencontré par notre rédaction, le directeur adjoint de l’hôpital Dr Zoba Guilavogui, n’a pas voulu commenter ce sujet. Toutefois, il a laissé entendre qu’au moment venu, le directeur qui serait en mission à Conakry, se prononcera dessus.

Patrice Mansaré