À N’Zérékoré, plusieurs enfants sont obligés de faire du petit commerce ou autres activités pour subvenir à leurs besoins. Ces tous-petits qu’on rencontre un peu partout à travers la ville, sont souvent exposés à plusieurs dangers à constaté sur place Kibaro224.com.
Pousseurs de charrette, cireurs de chaussures, marchands de petits articles, etc… ils sont nombreux dans la ville de N’Zérékoré, des enfants dont l’âge varie entre 10 et 15 ans qui sont obligés de pratiquer des activités pour survivre.
« Je passe toute la journée à pousser la brouellette. La recette que je génère, je confie à maman. C’est dans ça qu’on m’achète mes habits et mes petits besoins. Ensuite, je viens en aide à mon père. Mais franchement, ça me fatigue. Quand je rentre le soir, c’est tout mon corps qui me fait mal. Ce n’est pas un métier ça. Je veux aller à l’école pour devenir fonctionnaire », nous a confié Moussa Sylla, un garçon de 15 ans.
« Moi, je vends des articles comme des porte-clés, des cotons tiges et autres. Je fais ça pour aider ma famille » a expliqué un autre.
Dans la pratique de ces activités, ces tous-petits rencontre plusieurs difficultés. Parfois, indique Moussa, « certaines personnes te font travailler et refusent de payer ton argent ».
En plus de ces difficultés, ils sont aussi exposés à plusieurs dangers. Des danger liés notamment aux accidents de la circulation, des risque de viol pour les fillettes et autres… Une situation que déplorent des activistes de défense des droits de l’enfant.
« Les enfants constituent l’avenir du pays. Ils doivent être bien encadrés, mais ils ne doivent pas être des instruments de travail. Chaque parent ou tuteur doit en être conscient et assumer sa responsabilité » a lancé Faya Amstel Togbino, activiste.
Malgré de multiples sensibilisations, le nombre d’enfants dans la rue, continuent de croître à N’Zérékoré. Une situation que plusieurs observateurs expliquent par la pauvreté.
Mamady 2 Camara
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