Sur le plan sécuritaire, la région de N’zérékoré a enregistré en 2022, plusieurs cas d’assassinat et de meurtre. A cela, s’ajoute des cas de vol et d’attaques à mains armées. La route a aussi endeuillé plusieurs familles. C’est du moins, le constat fait par la rédaction de Kibaro224.com.

Les années passent et se ressemblent en terme de sécurité dans la région forestière. Tout comme les années précédentes, en 2022, des cas de meurtre, d’assassinat, de vol et de viol ont été encore enregistrés. Parmi les faits qui ont retenu les attentions, il faut citer le cas de Michel Doré, 41 ans qui a tué deux personnes à dans la sous-préfecture de Bounouma au mois de juillet, à cause d’une femme. Il a été arrêté, jugé et condamné à perpétuité avec 30 ans de sûreté et le paiement de 800 millions de francs guinéens.

Le cas François Loua a aussi attiré les attentions. Il s’agit d’un jeune homme qui a découpé son oncle dans la sous-préfecture de Soulouta. Il accusait ce dernier d’être responsable de la mort de son frère. L’autre fait récent qui a choqué plus d’un, s’est passé à Macenta. Il s’agit de l’assassinat d’une fillette de 14 ans qui a été retrouvé morte et ligoté dans une fosse.

D’autres cas de meurtre ont été signalés à travers la région notamment dans la ville de N’zérékoré. Le dernier en date, est celui du jeune qui a été retrouvé mort à Tilépoulou avec des traces de couteaux sur son corps. A cela s’ajoute des cas de suicide et de tentative de suicide.

En 2022, le sommeil des habitants de N’zérékoré a été également perturbé par les hors-la-loi. Des cas de vol et de braquages nocturnes se sont multipliés tout au long de l’année. Dans certains cas, les bandits ont emporté d’importantes sommes d’argents. Les enquêtes ouvertes ne sont jamais fermées au niveau des services de sécurité.

L’année qui s’achève a été aussi marquée par la recrudescence des cas de viol notamment sur mineurs. Uniquement pour la préfecture de N’zérékoré, 18 cas ont été recensés selon la direction préfectorale de la Promotion Féminine et de l’Enfance.

La sécurité c’est aussi sur la route. Malheureusement, en 2022 des dizaines de personnes ont perdu la vie suite à des accidents de la route. En juillet, un véhicule de transport en commun s’est renversé sur la route de Macenta faisant 9 morts, 36 blessés dont deux enfants. Un mois avant, un autre accident mortel s’est produit sur la route de Beyla faisant 6 morts et 11 blessés. C’était un camion qui partait au marché hebdomadaire de Samana qui s’est renversé dans un ravin.

Dans la ville de N’zérékoré, au moins 136 cas d’accidents ont été enregistrés dont 7 cas mortels qui ont coûté la vie à 13 personnes dont une femme. 54 cas de blessés graves dont 27 hommes, 12 femmes et deux mineurs. Ce bilan est loin d’être exhaustif, quand on sait que la police n’a pas suffisamment d’agents et d’équipements pour couvrir toute la préfecture. Selon le commissaire spéciale de la police routière, la plupart de ces accidents sont dus au mépris et l’ignorance du code de la route.
Pour donc réduire ce phénomène, les autorités ont installé des panneaux de signalisation le long des routes. Quant aux citoyens, ils ont décidé de construire des dos-d’ânes sur les voiries principales pour, dit-on, se protéger.

Pour les fêtes de fin d’année, des dispositions sont prises pour réduire le nombre d’accidents. Il s’agit notamment du déploiement des policiers au niveau des grands points de rassemblement et les carrefours.

Mamady 2 Camara