La coordination régionale du front national pour la défense de la constitution (FNDC) de N’zérékoré appelle à une nouvelle marche « pacifique », le jeudi 20 juin prochain pour s’opposer à tout changement constitutionnel en Guinée. Au regard des affrontements et violences survenues lors de la première marche jeudi 13 juin dernier, des voix se lèvent pour invités les parties à penser à la stabilité de la ville.

C’est le cas du conseil préfectoral des organisations de la société civile (CPOSC) de N’zérékoré qui invite les autorités locales et les membres du FNDC autour d’une table de négociation afin d’apaiser la tension.

« Aujourd’hui tout le monde est inquiet par rapport à la paix qui est menacée. C’est inquiétant dans la mesure où cette paix a été consolidée par l’effort des uns et des autres. C’est quelques choses de banale qui se transforme à un événement douloureux, malheureux et regrettable. Et aujourd’hui, ce que je dois dire à l’autorité d’abord, c’est de prendre ses responsabilités. On ne peut pas gouverner avec deux poids deux mesures. J’interpelle donc les autorités à prendre leurs dispositions pour que la paix, la quiétude et la confiance revienne, » a recommandé Mathieu Manamou, président du conseil préfectoral des organisations de la société civile (CPOSC) de N’zérékoré.

Aux opposants à un projet de changement constitutionnel, Mathieu Monemou appelle à la retenue et les invite à dialoguer avec les autorités.

« Il faut qu’ils arrivent à surseoir à ces programmes de manifestation pour qu’on gère les conséquences de ce qui s’est passé et qu’on en tire les conséquences, » conseille l’activiste.

Reste à savoir si cet appelle sera entendu par les responsables du FNDC.

Patrice