Le collectif des ONG de défense droits de l’homme de la région forestière condamne la libération « illégale » des présumés auteurs de l’attaque du palais de justice de Beyla. Il l’a fait savoir ce mercredi à travers une déclaration dont la rédaction de Kibaro224.com détient copie.

Dans une déclaration ce mercredi au siège de l’ONG MDT, le collectif des ONG de défense des droits de l’homme de la Guinée forestière a déploré l’attaque du palais de justice de Beyla par certains citoyens. Il s’est dit surpris et indigné par la « libération sans aucune procédure judiciaire » des présumés auteurs de cet acte qu’il qualifie de barbarie.

 » Nous affirmons notre indignation face à la gestion des violences survenu à Beyla, où des citoyens ont vandalisé le palais de justice, causé des dégâts matériels importants, des blessés graves et outragé des magistrats. Des comportements barbare qui sont prévus et punis par les dispositions du code pénal en ses article 239 et 523


Nous ous avons constaté à notre grande surprise que les 14 citoyens arrêtés et placés en détention à la maison centrale de N’Zérékoré pour des raisons de sécurité ont été libérés sans aucune procédure en la matière », peut-ont lire dans ce document.

Ces ONG de défense des droits de l’homme exigent donc au procureur du tribunal de première instance de N’Zérékoré de faire retourner ces suspect en prison pour des fin d’enquête.

Plus loin, le collectif est revenu sur le transferment à Kankan, des personnes arrêtées lors des violences électorales du 22 mars dernier. Pour lui, cette démarche est une violation du droit de visite des détenus par leur parents et obstrue la possibilité aux parties civiles de faire comparaître des témoins en charge pour la manifestation de la vérité.

Par ailleurs, ce collectif dénonce l’ingérence des autorités administratives dans les affaires judiciaire d’une part et le « deux poids deux mesures » dans le traitement de certains dossiers de justice d’autre part.

Mamady 2 Camara