Les rideaux sont tombés vendredi 12 juillet 2019, sur l’atelier de renforcement des capacités des jeunes sur la défense des droits de l’Homme et la participation citoyenne en République de Guinée. C’est une initiative du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en partenariat avec des agences sœurs du système des nations unies et le ministère de la jeunesse et de l’emploi jeunes.
Durant quatre (4) jours, la quarantaine de participants venus des régions de N’zérékoré, Kankan et Faranah ont amélioré leurs connaissances sur le contenu et la portée des notions de participation, de citoyenneté, de démocratie et de droits de l’Homme, ainsi que leurs compétences techniques en matière de défense des droits de l’homme et de participation citoyenne.
« Les jeunes sont plus que l’avenir que nous voulons. Ils inspirent le changement, dirigent l’innovation et contribuent à bâtir des communautés et des notions sûres et résilientes. Quelque 1,8 milliard de personnes sont âgées de 10 à 24 ans et pourtant, beaucoup d’entre elles ne peuvent participer pleinement à la société. Pour les jeunes femmes et filles, les obstacles sont encore plus grands. Ce défi de l’innovation consiste à utiliser le jeu comme moyen de toucher les jeunes et à accroître leur connaissance et leur sensibilisation aux droits de l’homme », a fait savoir Chanel Kavabushi, Chef du bureau HCDH-N’zérékoré.
Poursuivant, il dira que dans son plan d’action 2018-2021, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en Guinée a inscrit la promotion de la participation citoyenne à la vie publique, en donnant la priorité aux femmes, aux jeunes et aux groupes en situation de vulnérabilité.
Pour sa part, Jean Smith Sandy, directeur de cabinet au gouvernorat de N’zérékoré et représentant le gouverneur a indiqué que la position géographique de la Guinée expose sa jeunesse aux dangers de migration clandestine, à l’extrémisme violent et la radicalisation, « tous les trois mettant gravement en danger les droits des jeunes , des communautés, du pays et de la région », dira-t-il.
C’est pourquoi, pense le directeur de cabinet, il est « impérieux de créer des espaces de réflexion pour lever les multiples barrières économiques, sociales et culturelles qui empêchent la meilleure représentativité des jeunes à tous les niveaux, et d’améliorer les programmes d’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’homme avec la participation effective des jeunes », a-t-il conclu.
Quant aux participants, ils se sont dits satisfaits des contenus des modules et ils promettent d’être des interprètes fidèles auprès de leurs collègues, une fois arrivés dans leurs localités respectives.
Il faut rappeler que cet atelier de formation s’est déroulée du 09 au 12 juillet 2019, dans un complexe hôtelier de N’zérékoré.
Dimio
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.