Dans le cadre de la réduction des violences en région forestière, le sous bureau du Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme a organisé une journée d’échange avec les acteurs communautaires sur les standards nationaux et internationaux de répression des violences. Cette rencontre qui s’est tenue dans la salle de réunion du CREDEZ a été animée par trois magistrats du tribunal de première instance de N’Zérékoré avec à la tête, le substitut du procureur, Marcel Malik Oularé.
Ces échanges ont porté sur les textes et mécanismes de lutte contre la violence. Les facilitateurs ont expliqué les dispositions du code pénal qui repriment les différents types de violences et la loi sur la cybercriminalité.
Selon le chef du sous-bureau des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, la récurrence des violences en Guinée forestière est fortement liée à l’accumulation des frustrations consécutives aux inégalités et discriminations entretenues et alimentées par les leaders politiques et communautaires. Chanel Kavabushi a également pointé du doigt l’utilisation irrationnelle des nouvelles technologies de l’information notamment les réseaux sociaux. Sans oublié la présence de certains groupes de jeunes les ressortissants, ceux qui ont été formés dans les camps militaires et abandonné sans être complètement désarmés.
Pour lui, le but de cette initiative est donc de créer un outil de sensibilisation basée sur les mécanismes de prévention et de gestion des conflits qui existent.
Pour sa part, le Directeur de cabinet du gouvernorat a invité les participants à suivre attentivement les exposés et démultiplier les contenus dans leurs entités respectives.
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