Ce 28 septembre 2019, la Guinée commémore le dixième anniversaire du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom. Ce jour, une manifestation des forces vives de la nation a été réprimée dans le sang par les militaires. Selon l’ONU 156 personnes ont été tuées et plusieurs femmes violées.
10 ans après, les victimes et leurs parents attendent toujours justice. Pour Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG et lui-même victime, les autorités entravent le processus judiciaire.
« Le 28 Septembre 2009, au moins 156 Guinéens sont morts ou ont disparu et 109 Guinéennes ont été agressées sexuellement alors que tous luttaient pour défendre notre démocratie. 10 ans après, les proches des victimes attendent toujours que justice soit rendue.
Depuis 10 ans, les autorités entravent le processus judiciaire. Au-delà du caractère inadmissible de ces violences, l’impunité dont bénéficient les coupables est une double peine intolérable pour les victimes et leurs familles », a réagi le chef de file de l’opposition guinéenne à travers sa page Facebook.
Poursuivant, il ajoute : « Aucun Guinéen ne doit mourir sous les coups des forces de l’ordre, il est indispensable de diligenter ce procès que nous réclamons depuis 10 ans pour affirmer haut et fort qu’on ne peut pas ôter la vie d’un Guinéen impunément. Nul n’est au-dessus des lois.
Souvenons-nous du 28 Septembre 2009 pour que plus jamais cela ne se reproduise. »
Pour terminer, Cellou Dalein Diallo demande aux guinéens de se lever pour continuer le combat pour les valeurs démocratiques.
« Levons-nous pour continuer avec force et détermination notre combat pour la justice et la démocratie, plus que jamais d’actualité à l’aune des dernières provocations d’Alpha Condé », a-t-il conclu.
Konaté
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