Comme annoncé dans une précédente dépêche, le président de la transition a limogé lundi, 14 février 2022, plusieurs hauts cadres et responsables de services publics. Parmi eux, le maire de la commune de Matam (Conakry), Seydouba Sacko. Et c’est bien le cas de ce dernier qui a attirer l’attention de certaines personnes qui pensent que le décret du Chef de l’Etat n’est pas fondé.
En réponses à ces personnes, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a fait une publication sur sa page Facebook. Selon lui, le décret est bien fondé. Mory Condé cite l’article 143 du Code révisé de la décentralisation et précise que le maire a été entendu par la CRIEF avant d’être limogé.
« Faux ! » a répondu ce soir, le maire Seydouba Sacko dans un communiqué. L’élu local indique que le dossier pour lequel son nom est cité concerne 82 346 000 GNF et non 1 milliard GNF. D’ailleurs, ajoute-t-il, « je n’ai été entendu par aucun service compétent encore moins par par une quelconque juridiction. »
Poursuivant, il précise : « Le décret me concernant qui fait état de limogeage est assimilable à une révocation. Or, en la matière, la révocation ne peut intervenir qu’à la suite d’une procédure judiciaire établissant ma responsabilité. »
Par conséquent, Seydouba Sacko se réserve le droit de d’attaquer le décret du président de la transition devant les juridictions compétentes.
Ci-dessous, la copie du communiqué :


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