Messieurs les responsables de l’UFDG et de l’UFR, depuis 2010, je vous observe : le constat, c’est que vous régressez politiquement. Savez-vous pourquoi ? La raison, c’est que vous fondez votre politique sur l’informel. J’entends par informel, ce qui se fait à l’aveuglette, ce qui n’est pas régi par la loi, ce qui dépend du simple penchant, qui découle du sentiment, de la passion ou de l’irrationnel d’une personne ou d’un groupe d’individus.
Pour vous aider à comprendre ce que je veux dire, je cite trois exemples. Mes exemples porteront sur la CENI, l’organisation des élections législatives à venir et le débat de changement de Constitution.
La CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) est une institution constitutionnelle. J’entends par institution, tout ce que l’homme crée pour son bien être régie par des lois et principes.
Les problèmes de la CENI se gère à la CENI non dans les QG des partis politiques encore moins dans les médias comme GG. Tout est prévu par la loi. Si le problème est transcendantal ou de nature à porter atteinte au bon fonctionnement de l’institution, la cour constitutionnelle peut intervenir. Je dis bien peut intervenir non doit intervenir. Les juristes savent de quoi je parle…
Messieurs les présidents des partis politiques, c’est une honte pour la nouvelle génération de vous voir sombrer dans l’absurdité. Personne ne va vous suivre sur ce chemin à moins qu’il ne soit anarchiste ou adepte de Bakounine…
Messieurs les opposants, le deuxième exemple montrant votre caractère informel, irrationnel et déloyal, c’est votre position par rapport aux élections législatives. Quand j’entends certains opposants dire qu’ils s’opposeront à la tenue des élections législatives, je me demande s’ils ne souffrent pas de quiproquo (prendre une chose pour une autre) confondre les élections législatives aux élections présidentielles. Les élections que le Professeur Alpha Condé ne pourrait pas organiser en 2019, ce sont les élections présidentielles non législatives. C’est pourquoi je parle de quiproquo.
Messieurs les Présidents, même au chapitre d’établissement d’une Nouvelle Constitution, vous ne serez pas écoutés ni par la communauté nationale, ni par la communauté internationale. Pourquoi ? Parce que vous confondez réviser et changer une constitution. La révision de constitution est prévue par la charte de 2010 appelée par certains la constitution en son article 152. À ce niveau, le débat est éminemment juridique nécessitant l’implication de la cour constitutionnelle…
Le second, en l’occurrence, le changement de constitution obéit à une autre démarche. La souveraineté non la volonté d’une cour constitutionnelle.
Ainsi, pour changer de constitution, il faut : 1-Ouvrir une consultation inclusive. 2-Mettre en place un groupe crédible ou une assemblée constituante chargée de la rédaction du projet au terme de la consultation. 3-Publier l’avant-projet de la constitution. 4- Publier le projet final de la Nouvelle Constitution. 5-Le référendum. 6-La promulgation ou Non ! 7- La Nouvelle République. 8-Les élections présidentielles.
Comme nous venons de le constater, la révision de la constitution est juridique mais le débat de changement de constitution sest souverain, c’est éminemment politique et citoyen à moins qu’on ne tombe bas dans le juridisme.
Messieurs les Présidents, le jour où vous légaliserez vos démarches, le jour où vous saurez que le guinéen est hostile au message à attrait logique, le message faisant peur comme par exemple << le pays va brûler >> le jour où vous comprendrez qu’un bon leader doit être patient, loyal et dire la vérité, ce jour-là, vous serez écoutés et soutenus.
C’est gratuit puisque c’est le service d’un Philosophe.
Unis, nos efforts feront de nous toujours des forts .
N’VALY Condé, Le Philosophe, Guinée….
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