Le gouverneur de la région administrative de N’Zérékoré était devant la presse ce samedi 18 juillet 2020. Au cours de ce point de presse, l’officier de police est revenu sur les derniers développements de l’actualité dans sa région. Il a parlé entre autres de la récente signature de pacte entre les communautés kpèlè et Konia et les violences meurtrières de Koyama.

Parlant de l’initiative des sages pour mettre fin à l’affrontement entre les communautés Kpèlè et Konia, Mohamed Garé, a saluer le pacte de non-agression qui a été signé. Il a également tenté d’expliquer les raisons de la recrudescence des conflits dans la région. Pour lui, cette situation s’explique par l’ignorance de l’histoire.

« Personnellement nous nous sommes rendus compte que les jeunes ne connaissent pas l’histoire de leur ville et de leur communauté. Or un adage mandingue dit qu’il vaut mieux se connaître que de connaître le cheval.

En dehors de nos jeunes, beaucoup de nos sages ne connaissent pas leur histoire. Parce que si les uns et les autres connaissent l’histoire de leur famille, l’histoire de leur communauté, il ne pouvait pas y avoir de problème » a-t-il expliqué.

Poursuivant, il ajoute que « N’zérékoré est une ville hospitalière. Depuis des siècles, les différentes communautés vivent ensemble ». Selon lui, chacun de nous vient de quelque part. Mais il y a toujours un premier qui arrive et qui reçoit les autres.

« Ça c’est un fait historique qu’on ne peut pas nier », a martelé le gouverneur.

Pour les affrontements intercommunautaires qui ont récemment fait des morts Koyamah, le gouverneur Gharé a rassuré que les auteurs des tueries seront punis.

« Dès que nous sommes arrivés à Koyama après les affrontements, on a réuni toutes les parties dans une salle pour leur demander des explications.

Les gens ont regretté ce qui s’est passé.
Des boutiques vandalisées, des maisons incendiées, 4 morts, des agents de forces de sécurité qui ont reçus de blonds de calibre 12 dans leur corps.

Ensemble, ils se sont mobilisés Loma et Manian pour enterrer les quatre corps.
Mais nous leurs avions dit qu’au-delà des excuses qui ont été acceptées, les auteurs de ces crimes seront tous jugés et c’est ce qui est en cours », a indiqué le numéro un de la region mettant en garde les éventuels candidats à de telles violences.

Mamady 2 Camara