Les tracasseries policières, le mauvais état des routes, la rareté de la clientèle sont entre autres les difficultés auxquelles les conducteurs de taxi-motos de Kindia sont confrontés en cette période de grandes pluies.

Dans la ville de Kindia, de nombreux jeunes étudiants diplômés sans emploi jettent leurs dévolus aujourd’hui, sur cette activité qui est de nos jours très prisée. Dès le premier chant du coq, ces conducteurs envahissent les grands carrefours du centre-ville à la recherche des clients. Mais pendant cette période de grandes pluies, ils font face à d’énormes difficultés notamment la rareté de la clientèle ou encore les tracasseries policières.

« Pendant cette période de grandes pluies, nous sommes confrontés à beaucoup de problèmes. D’abord, l’état des routes que nous empruntons laisse à désirer et les clients ne sortent pas comme avant parce qu’il pleut abondamment. Actuellement, vous pouvez passer toute la journée sans avoir même 50 000 GNF, les gens n’osent pas sortir sous la pluie. Nous souffrons énormément, moi, je suis un étudiant diplômé sans emploi, depuis que j’ai terminé mes études universitaires, je me suis directement orienté vers ce secteur pour me prendre en charge. Il faut qu’on organise cette activité dans nos différentes villes par ce qu’elle fait du bien aux jeunes qui l’exercent pour survivre », a expliqué Ibrahima sory Camara, jeune conducteur.

De nos jours, ce secteur est aussi envahi par des jeunes élèves qui n’ont en réalité aucune expérience dans la conduite. Ils se comportent comme bon leur semble dans la circulation. Une attitude qui agace certains doyens du secteur.

« Il y a beaucoup de conducteurs de taxi-motos qui ne respectent pas le code de la route. C’est la période des grandes vacances, beaucoup d’élèves sont en train d’exercer cette activité ici à Kindia, ils provoquent souvent des accidents de la circulation et c’est aussi l’une des difficultés que nous rencontrons en ce moment », a martelé Maurice mllimono.

Pour mieux organiser le secteur, les conducteurs de taxi-motos demandent aux autorités de prendre les choses à bras-le-corps.

Aboubacar Sylla, correspondant régional kibaro224.com, à Kindia