L’humanité a célébré ce lundi 03 mais 2021, la journée mondiale de la liberté de la presse. Une occasion pour les journalistes guinéens de dénoncer les difficultés qu’ils rencontrent quotidiennement dans l’exercice de leur métier. A N’Zérékoré, la difficulté majeure évoqué par les hommes de médias est la rétention de l’information par certains autorités. Du moins c’est ce qu’à constaté surplace Kibaro224.com.
Instituée en 1993 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la journée mondiale de la liberté de la presse sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle.
Le thème de cette année est: « l’information comme bien public » ce thème souligne l’importance de l’information dans le développement sociopolitique et économique d’un pays. Mais à N’Zérékoré, l’accès à l’information est la chose la plus difficile pour les journalistes.
« A ‘N’Zérékoré, les journalistes éprouvent beaucoup de difficultés pour accéder à l’informations. Certains interlocuteurs, surtout les autorités, refusent parfois de se prêter à nos questions. Parfois il vous exigent des ordres de mission signée par leur hiérarchie. Pourtant le journaliste n’a pas besoin d’ordre mission. Son badge suffit largement », dénonce Aïssatou Diallo, journaliste à Djoma FM.
Pour Kolié-Diallo, journaliste reporter à radio Espace Forêt, les autorités guinéennes prennent les journalistes comme leurs ennemis.
Il dénonce aussi le mauvais traitement des travailleurs de médias pars leurs patrons. » les journalistes ne sont pas bien traités par les patrons de médias. Ils sont mal payés et leurs conditions de travaillent sont mauvaises. C’est ce qui pousse certains à mandier sur le terrain », déplore-t-il.
Ce sont les mêmes difficultés qui sont évoquées par la plupart des journalistes de N’Zérékoré dans le cadre de l’exercice de leur métier. Ils invitent donc les autorités à une collaboration et les patrons de médias à améliorer les conditions de vie et de travail de leurs employés.
Mamady 2 Camara
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.