À l’occasion de la journée internationale des éléphants, l’ONG Fauna and Flora International en collaboration avec le centre forestier de N’Zérékoré, a organisé lundi 12 août 2019, un tournoi de football d’une journée dans la sous-préfecture de Sérédou, préfecture de Macenta. Cela, grâce au financement de l’USAID à travers WABICC. Au cours de cet événement, des messages de sensibilisation pour la protection de l’environnement particulièrement des éléphants ont été véhiculés, a constaté sur place kibaro224.com.
L’éléphant est le plus grand mammifère terrestre. Selon les environnementalistes, sa présence dans une forêt, favorise le maintien de l’écosystème. Mais de nos jours, cette espèce animale se trouve menacée partout dans le monde, d’où l’organisation de cette journée.
« Les défenseurs de l’environnement ont constaté qu’il y avait une menace sur les éléphants, donc il fallait initier une journée pour alerter sur la vie de ces animaux. Ainsi, elle a été initiée par les conservateurs de l’environnement au Canada et en Thaïlande en 2011 et lancée officiellement en 2012. Parce que les éléphants jouent un rôle très important dans le maintien de l’écosystème. Il y a certaines plantes qui ne peuvent pas germer tant qu’elles ne passent pas dans l’estomac de l’éléphant », a expliqué Koghae Toupou, responsable des opérations de terrains à Fauna and Flora Internatinal-Guinée.
En Guinée, la forêt de Ziama est le seul endroit ou l’on retrouve les éléphants. Mais si rien n’est fait d’ici à quelques années, ils risquent d’y disparaître, alerte ce protecteur de l’environnement.
« Pour le moment, c’est seulement dans la forêt de Ziama, qui est un domaine de biosphère réservé qu’on retrouve ces éléphants. Mais ils n’y sont pas en sécurité, ils sont menacés par des braconniers qui les tuent à cause de leur ivoire ou pour la consommation de la viande. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le nombre a considérablement diminué. Il faut que tout le monde, tous les acteurs s’impliquent dans la lutte », indique-t-il.
Pour sa part, le conservateur en chef du site de Ziama, espère que ces messages permettront aux communautés riveraines de cette forêt de connaître l’importance de la protection de ces animaux.
« Aujourd’hui, je suis vraiment fier de cette célébration. Je suis confiant que ça permettra aux populations riveraines de Ziama de comprendre que la vie de ces pachydermes n’est pas à négliger. Je profite de l’occasion pour féliciter la FFI qui ne ménage aucun effort pour aider les communautés à augmenter leurs sources de revenu, mais surtout à protéger les espèces endémiques notamment les éléphants », a déclaré Barrè Koïvogui.
Il faut rappeler que cette journée a été marquée par un mini tournoi de football a qui a été remporté par le club FC Nènè.
Mamady Camara
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