L’augmentation du prix du carburant à la pompe continue de susciter des réactions. Si certains pensent que le gouvernement n’a aucun souci pour les populations qui tirent le diable par la queue, d’autres par contre disent comprendre cette décision. C’est le cas de Dorah Aboubacar Koïta porte-parole des forces sociales de Guinée et président national de la jeunesse-CEDEAO.
Joint au téléphone par notre rédaction, il dit prendre acte de cette décision.
« Nous prenons acte de cette augmentation du prix du carburant à la pompe et nous pensons que cette augmentation peut s’expliquer par le prix du baril à l’international qui, aujourd’hui varie entre 57 à 60 $ », a-t-il indiqué.
Poursuivant, l’activiste demande au gouvernement d’appliquer les mêmes principes de flexibilité lorsque le prix du baril baisse à l’international.
« Tout ce que nous pouvons demander à l’État c’est de respecter les mêmes principes quand le prix va baisser à l’international. Vous savez la fixation du prix du carburant obéit à un principe que l’on appelle le principe de la flexibilité des prix, ça veut dire tout simplement que l’État peut monter ou baisser le prix du litre en fonction du prix du baril à l’international. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement d’appliquer le même principe lorsque qu’il aura une baisse du prix à l’international », ajoute le porte-parole des forces sociales.
Pour finir Dorah Aboubacar Koita invite la population à la compréhension.
«Nous appelons à la compréhension des citoyens et des usagers à tous les niveaux parce qu’aucun bon citoyen ne peut appauvrir son État », a conseillé Dorah Aboubacar Koïta.
Abdoulaye Ben Kaba
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