C’est une lutte sans merci que le gouvernement de transition compte mener contre les auteurs de corruption et pratiques assimilées en Guinée. Le Premier ministre, Mohamed Béavogui l’a fait savoir jeudi, 09 décembre à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption placée sous le thème nationale : « Unis contre la corruption pour l’atteinte des objectifs de la transition ».

Pour le Chef du gouvernement, son équipe entend se déployer sur le double front de la prévention et de la répression en s’appuyant notamment sur la réforme de l’administration publique et de la justice. C’est pourquoi, dira-t-il, la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a été mise en place. Il a aussi annoncé la redynamisation de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) pour permettre à tout citoyen résident ou non, du secteur public ou privé d’alerter sur des cas de corruption et infractions assimilées.

« Dans la même dynamique, l’Office de Répression des Délits Économiques et Financiers ( ORDEF) et la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) seront renforcées pour leur permettre de jouer pleinement leurs rôles. D’autres actions visant à ancrer la culture de l’éthique et de la redevabilité des agents publics sont en cours de préparation », a annoncé M. Béavogui.

Pour lui, la corruption n’est pas une fatalité. « Il y a des moins de la prévenir, de la contrôler et de l’éliminer ».

« Nous devons nous donner ces moyens et d’unir nos efforts pour mener ce combat ensemble. Tous, tous les jours et tous les instants. Dans ce travail sans relâche, je voudrais particulièrement souligner le rôle incontournable de la société civile et des médias dans la sensibilisation, la vulgarisation et l’alerte », a-t-il ajouté.

Konaté