Les examens nationaux session 2022 démarrent le 06 juin prochain en Guinée par le certificat d’études élémentaires (CEE). Le brevet d’études du premier cycle (BEPC) et le baccalauréat suivront ensuite. Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation est déterminé à lutter contre toutes formes de fraudes. Selon Guillaume Hawing, il faut éviter le scénario de l’année dernière.
En conférant ce mercredi, 25 mai 2022 avec les inspecteurs régionaux, directeurs préfectoraux de l’éducation et les chefs d’établissements de N’zérékoré, le ministre Guillaume Hawing a longuement expliqué les dispositions des règlements généraux des examens nationaux. Pas question de laisser passer les choses comme l’année dernière, promet le patron de l’enseignement pré-universitaire. Pour lui, les examens de l’année dernière ont été marqués par plusieurs irrégularités qui nécessitaient une reprise.
«… Si j’étais ministre, j’allais annuler l’examen de l’année dernière et faire reprendre. Je l’ai même dit dans une radio à Conakry et je le dit ici plus haut qu’ailleurs. L’année dernière, nous avons connu des pratiques qui n’étaient pas catholiques. Nous avons eu des fuites de sujets. Sur les sept épreuves de l’année dernière au baccalauréat, quatre épreuves étaient sorties. Les preuves étaient établies et ceux qui ont échoué le savent. Ils ne peuvent pas dire le contraire car les preuves sont encore dans mon téléphone », a-t-il déclaré.
Guillaume Hawing ajoute que ça fait très mal de voir un mauvais élève dépasser celui qui a passé tout son temps à réviser et à apprendre. C’est pourquoi, a-t-il martelé, il n’y aura pas de tolérance cette année pour les fraudeurs.
« L’héritage était lourd et ces pratiques ne peuvent pas continuer. Le mérite c’est l’une des boussoles de la refondation prônée par le CNRD et monsieur le président de la transition. Nous n’allons pas badiner dessus, il faut que le mérite revienne aux meilleurs et que le classement soit juste », a-t-il ajouté.
Pour terminer, le ministre a indiqué que tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens prêteront serment. « C’est une question de moralisation des examens et personne n’est obligée. Si tu sais que tu ne peut pas, il faut laisser », dira Hawing.
Konaté
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