Le ministre des pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime, était devant la presse, en début de semaine, dans un hôtel de la place pour présenter le bilan (acquis, défis et perspectives) de son département.
Comme on pouvait s’y attendre, le ministre Frédéric Loua n’a pas échappé à la question liée notamment à la rareté et la cherté du prix du poisson sur le marché.
Répondant à la question, le ministre a tout d’abord reconnu le fait, avant de révéler que le prix est, soutient-il, moins abordable en Guinée, que dans certains pays de la sous-région.
« Au niveau de la pêche, le poisson existe, mais au niveau de la commercialisation, il peut y avoir problème. On peut créer le besoin artificiel pour augmenter le prix. Le prix, ce n’est pas seulement en Guinée. En Guinée ici, au niveau des ports, vous trouverez le kilo à 20 mille. En ville, c’est 25 mille, par endroits jusqu’à 30 mille francs guinéens. Mais allez en Côte-d’Ivoire, au Sénégal, c’est 2 mille 5 cent CFA, le prix moins, dans ces pays », s’est-il défendu.
Tout en rappelant que son département n’est pas mandaté, insiste-t-il, à fixer ou à réguler les prix. « Ce n’est pas notre rôle », a-t-il précisé.
Pour finir, Frédéric Loua indique, selon lui, que le problème, c’est parce que nous voulons, croit-il savoir, des poissons de ‘’qualité noble’’, sinon il n’y a pas, poursuit-il, de problème au niveau du poisson.
SOW mo Yayé
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