Les autorités de la transition en Guinée ont promis de faire de la traque des biens mal acquis ainsi que la lutte contre la corruption et l’impunité, une priorité. La Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a été mis en place pour mettre main, dit-on, sur « les délinquants économiques et financiers ». Mais pour le coordinateur du FNDC, la CRIEF est « partiale » dans ses démarches. Oumar Sylla se demande pourquoi certains ne sont pas encore inquiétés.

« La justice sera la boussole qui orientera chaque citoyen ». C’est la promesse du chef de la junte en Guinée au lendemain du putsch du 5 septembre 2022. Mais pour Oumar Sylla “Foniké Menguè”, « Si ce Kassory (ancien Premier ministre et président du Comité Exécutif provisoire du RPG arc-en-ciel NDLR), malgré tout ce qu’il a causé à la patrie ne va pas en prison après plus de 6 mois de gouvernance du CNRD, c’est que cette histoire de boussole est une arnaque ». A-t-il écrit sur sa page Facebook.

L’activiste réclame donc des procès pour les crimes de sang et économiques commis sous l’ancien régime.

« Avant toute responsabilisation de ce monsieur et Cie, nous attendons l’organisation des procès par rapport à ce pourquoi il y’a eu coup d’Etat afin de situer les responsabilités dans les crimes de sang et économique dont ils sont soit directement ou indirectement responsables. C’est devant tous les guinéens qu’il a affirmé haut et fort, qu’il préfère « l’ordre à la loi » et nous savons tous les dégâts que l’absence de la loi a causé comme tort à notre pays sous son magistère », a-t-il fait savoir.