À N’Zérékoré, des lieux de loisirs ont repris leurs activités depuis la fin du ramadan. Des maquis et boîtes de nuit font leur plein tous les jours malgré l’état d’urgence sanitaire. Pour mettre fin à cette situation, le préfet a récemment organisé une rencontre avec les chefs de quartier au cours de laquelle il a menacé de punir les auteurs de cette violation a appris sur place Kibaro224.com.
Alors que les lieux de loisirs sont officiellement fermés en Guinée à cause du coronavirus, plusieurs maquis et boîtes de nuits ont ouvert leurs portes à N’Zérékoré depuis la fin du mois de ramadan et continuent d’être fréquentés par des jeunes.
Pourtant, à la veille de la fête du ramadan, le maire de la commune urbaine avait passé un communiqué pour mettre en garde les propriétaires de ces lieux. Selon le préfet, des mesures punitives sont en train de d’être prises contre les contrevenants.
« On a interpellé les propriétaires de ces lieux de loisirs. Ils vont nous dire pourquoi ils ont ouvert ces coins. Après, on va prendre des mesures correctives pour que cela ne se répète plus » a déclaré le préfet Sâa Yola Tolno.
Pour faciliter le respect des mesures de l’état d’urgence, le préfet a réuni mercredi 27 mai 2020, les responsables de quartier dans la salle de réunion de la préfecture. Au cours de cette rencontre, il leur a demandé de faire de l’application de ces mesures, un combat personnel.
« Je leur ai dit de prendre ces mesures en charge, parce que ce sont eux qui sont dans les quartiers. Et ce n’est pas seulement dans les boites de nuits, ça concerne toutes les autres manifestations qui peuvent regrouper plusieurs personnes. S’ils ne mettent pas fin à ça, nous allons appliquer la loi », a prévenu le préfet.
Par ailleurs, il demande à la population de respecter les gestes barrières afin d’éviter la propagation du coronavirus.
Mamady 2 Camara
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