Vingt quatre heures après la condamnation de Amadou Diaby, premier vice-président de la fédération guinéenne de football, par la commission éthique, ses avocats brisent enfin le silence. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’ils ont animé ce samedi 17 août 2019 à la maison de la presse à Kipé.

Comme annoncé précédemment par votre quotidien en ligne Kibaro224.com, les avocats du numéro 2 de la FEGUIFOOT se sont exprimés ce matin, à travers un communiqué de presse, sur la décision de la commission éthique de l’instance dirigeante du football guinéen condamnant leur client. Ils affirment que le fait d’interdire à ce dernier d’exercer toute activité sportive pendant 7 ans est un “acharnement”.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’objectif de cette conférence de presse est d’éclairer la lanterne de l’opinion et de la presse nationales et internationales sur des prétendus faits de corruption reprochés à M.Amadou Diaby ainsi qui suit :

1- M.Amadou Diaby, 1er vice-président de la FGF, est abasourdi d’apprendre, par voie de presse, une interdiction de toutes activités sportives sur 07 ans dont 05 ans fermes, et 25.000 euros d’amendes par un trac imputé à la commission d’Ethique de la FGF, sans avoir été entendu et passé par la procédure de jugement, et ce en violation flagrante des dispositions des articles 67 et 77 du code d’éthique de la FGF en date du 27 mai 2019.

2- Cette décision cabale, usant du même modus operandi que la décision de suspension provisoire N°02/29/07/19 du 29 juillet 2019, prise contre M.Amadou Diaby, par la même commission d’Ethique, sur la foi de dénonciations calomnieuses de M.Paul Put, dont la primeur fût curieusement réservée à Guinée-News, organe de presse dont le directeur n’est autre que le président de la commission d’Ethique, n’a guère surpris M.Amadou Diaby qui est serein et reste confiant que cette décision injuste et sans fondement sera sanctionnée par toute structure sérieuse et professionnelle de l’éthique.

3- En effet, en l’absence de toutes preuves, le président de la commission d’Ethique a dissuadé M.Paul Put d’accepter être confronté à M.Amadou Diaby devant la commission du 07 août 2019.

4- Il est découvert curieusement, ce jour 16 août 2019, que M.Paul Put a pris la clé des champs le 08 août 2019.

5- M.Amadou Diaby, invité à venir le 14 août 2019 à 12 heures devant la commission d’Ethique pour être confronté à M.Paul Put sera surpris d’apprendre qu’en lieu et place de cette confrontation, il devra recevoir, pour observations éventuelles, copie auprès du secrétariat général de la FGF d’un rapport de fin d’instruction, en date du 13 août 2019, relative au cas de corruption à son encontre.

6- Ce rapport constitué de deux pages de 14 paragraphes indique que M.Amadou Diaby est “présumé corrompu » et que le libre arbitre de la commission d’Ethique, même en l’absence de la moindre preuve et du moindre indice, autorise cette commission à sanctionner comme elle le veut M.Amadou Diaby.

7- Contre ce rapport inconsistant, spécieux et alambiqué de la commission d’Ethique, ayant tous les traits non d’un rapport mais d’une vicieuse inquisition maladroitement échafaudée, pour assouvir des complots, services et cabales contre la personne de M.Amadou Diaby, les conseils de ce dernier ont proposé des observations pertinentes et irréfutables, de 17 pages, doublées d’une amende de récusation, pour cause de partialité du président de la commission, non moins Directeur du site d’information de presse Guinée-News. Ces observations et demandes de récusation ont été reçues le 16 août 2019 à 08 heures 13 mns.

8- M.Amadou Diaby attendait d’être appelé, ainsi qu’il en a fait la demande dans ses observations, pour confrontation avec M.Paul Put et être fixé sur sa demande de récusation contre le président de la commission d’Ethique, qu’il découvrit sous le menteau des presses sur le Web, l’annonce par un trac de sa condamnation définitive aux interdictions et amendes suscitées, sans aucune convocation de procédure de jugement par la commission d’Ethique.

9- La chronologie des faits, la boulimie et les frénésies entourant l’annonce des sanctions provisoires et définitives par un trac contre M.Amadou Diaby, là non tenue de la procédure de jugement par la commission d’Ethique, la déclaration par le rapport d’instruction que M.Amadou Diaby est “présumé corrompu », la déclamation par le rapport de fin d’instruction que la condamnation de M.Amadou Diaby est fondée sur “le libre arbitre » de la commission d’Ethique le sanctionnant à sa fantaisie, les chicanes érigées par le président de la commission d’Ethique pour empêcher toute confrontation contradictoire devant la commission d’Ethique, entre M.Amadou Diaby et M.Paul Put le 07/08/2019, la fuite de M.Paul Put dès le lendemain 08/08/2019 révélée le 16 août 2019 par son propre huissier instrumentiste, l’absence manifeste de preuves ou d’indices de corruption imputables ou rattachables à M.Amadou Diabypar M.Paul Put et ou la commission d’Ethique, les atermoiements du président de la commission d’Ethique à l’égard de M.Paul Put, la fuite de M.Paul Put sans son audition contradictoire devant M.Amadou Diaby, indiquent sur le peu de sérieux, l’infondement des décisions prises contre M.Amadou Diaby en même temps qu’ils sont expressifs de l’aspect immergé de l’iceberg de règlement de compte, d’acharnement gratuit, de cabales, de calomnies, de complotites amorales et triviales dont la modeste personne de M.Amadou Diaby est l’objet et la cible.

10- M.Amadou Diaby a pour Credo que la vérité de la justice divine rattrape et éblouit, quelle que soit la distance d’années-lumières les séparant, en un laps de temps, les justices serviles et services des hommes.
Cette justice divine se manifestera par le retrait de l’ordonnancement juridique guinéen, de la CAN et de la FIFA, par une sanction et un anéantissement par les structures compétentes nationales ou internationales devant lesquelles la décision cabale, ressortissant du trac condamnant à tort M.Amadou Diaby, sera déférée sitôt après qu’elle lui soit notifiée.

Sous toutes réserves.

Merci de votre attention

Conakry, le 17 août 2019.

Pour le premier vice-président de la FGF M.Amadou Diaby

Les conseils

Maître Adama Barry, Avocate à la cour

Maître Maliki Ibrahim,
Avocat inscrit au Barreau du Mali.