Comment éviter des violences électorales à N’Zérékoré en cette période d’élection présidentielle? Cette question préoccupe actuellement la plateforme « Mouvement pour l’Engagement et le Reveil Citoyen » (MERCI-Guinée). C’est dans cette optique qu’elle a organisé ce vendredi 16 octobre 2020, en collaboration avec d’autre organisations de la société civile, une conférence publique. Financée sous fond propre, cette rencontre s’est tenue dans la salle de conférence de la maison du paysan.

Cette rencontre a regroupé une soixantaine de participants composés de leaders politiques, des acteurs de la société civile, des hommes de médias ainsi que des représentants des institutions internationales. Selon Saliou Camara, coordinateur du MERCI-Guinée, cette activité s’inscrit dans le cadre de l’initiative dénommée « 20 jours pour une élection sans violences en Guinée Forestière ». 

« L’initiative est partie de l’expérience du double scrutin du 22 mars derniers où la ville de N’Zérékoré a été théâtre de violences. Plusieurs personnes ont trouvé la mort et d’autres blessés. Donc pour éviter ce même scénario, MERCI-Guinée en collaboration avec d’autres OSC, a mis en place une initiative appelée « 20 jours pour une élection sans violences en Guinée Forestière ». Dans le cadre de cette initiative, nous avons déjà réalisé d’autres activités dont une marche citoyenne qui est partie du gouvernorat jusqu’à la place des martyrs. Nous avons entamé aussi une campagne numérique sur le thème 《Zaly vote sans violences》depuis le1er octobre et qui va se poursuivre jusqu’au 20 de ce mois. Donc c’est dans cette optique que s’inscrit cette conférence », a déclaré Saliou Camara, coordinateur du MERCI-Guinée.

Pour sa part, le coordinateur du bureau régional du PNUD, a salué l’engagement de cette plateforme qui a organisé cette activité sans aucun financement de la part d’un quelconque partenaire. Il a invité les organisateurs à aller au delà en montant des projets allant dans le sens de la sensibilisation surtout des jeunes. Car pour lui, les jeunes sont les plus nombreux et les plus instrumentalisés par les politiques. Stéphane Mansaré a ensuite réitéré l’engagement de son institution à accompagner toutes les initiatives des organisations de la société civile dans le cadre du renforcement du tissu social.


Quand au président du conseil régional des organisations de la société civile, il a invité les participants à divulguer les messages de paix qui ont été passés durant cette conférence. Pour Amara Nokè Diabaté, la recherche de la paix doit être une préoccupation de tout le monde.

Mamady 2 Camara.