Depuis le vendredi 02 août 2019, l’opposant Faya Millimono est détenu à maison centrale de Conakry. Il est poursuivi par le ministre de la Justice par intérim, Mamadou Lamine Fofana pour « diffamation ».
Depuis Paris où il séjourne actuellement, Jacques Gbonimy, président du parti Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) de feu Jean Marie Doré, a réagi à cette actualité.
Sur sa page Facebook, M. Gbonimy rappelle qu' »une faute avouée est à moitié pardonnée » et demande lui aussi, pardon au ministre de la Justice.
« Mon frère et ami Dr Faya Millimouno a reconnu sa faute et a demandé pardon, accompagné en cela par ses avocats qui, eux aussi, sont allés dans le même sens que lui. Je voudrais par ce message me joindre à eux, pour demander pardon à Monsieur le Ministre qui s’est senti blessé par les propos de mon frère et ami Dr Faya et qui voudrait se faire justice en portant plainte », a-t-il écrit.
Poursuivant, il dira que les excuses que Dr Faya Millimono constituent déjà une justice et demande au ministre de ne pas suivre ceux qui veulent aggraver la situation.
« Monsieur le Ministre, justice est déjà faite, car la faute a été reconnue et le pardon a été demandé. Ne suivez pas ceux qui vous encouragent à poursuivre cette affaire, car elle pourra avoir des ramifications qui, on ne le souhaite pas, pourraient avoir des répercussions sur la paix et la quiétude dans notre pays. Toutes interprétations qu’on pourrait faire de cette affaire ne seraient pas de nature à arranger la situation. Notre Guinée est très fragile. Construisons la paix ensemble », conclut Jacques Gbonimy, président de l’UPG.
Il faut rappeler que depuis vendredi, le conseil national des organisations de la société civile (CNOSCG) dirigé par Dansa Kourouma a entamé une médiation auprès du ministre de la Justice pour obtenir la libération de l’opposant, mais en vain. Reste donc à savoir si cet autre pardon pourra ramener le ministre Fofana au bon sentiment.
Konaté
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