« Disqualification » du Syli U17 au mondial 2019: « le comité exécutif de la CAF n’avait pas le droit de prendre cette décision »

C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire de la disqualification du Syli cadet à la coupe du monde de la catégorie prévue au Brésil en octobre 2019. Alors que tout le monde pensait que cette affaire était close avec la validation de la décision du jury disciplinaire par le comité exécutif de la CAF, c’est le président de la fédération guinéenne de football qui vient de redonner espoir aux guinéens.

Dans une émission lundi 24 juin chez nos confrères de Radio Espace, Antonio Souaré a indiqué que la bataille judiciaire se poursuit. Selon lui, le comité exécutif de la CAF n’avait pas le droit de prendre cette décision.

« Il n’avait pas le droit dans la mesure où la commission d’appel était le 23 juin et nous y étions et c’est une décision prise le 20, ce qui est contraire à la loi. Deuxièmement, ce n’était pas la peine de convoquer une commission d’appel. Que ça soit le Sénégal ou la Guinée, c’est un problème qui va se terminer au tribunal arbitral de sport (TAS). Donc, c’est une longue procédure judiciaire qui commence et la décision du comité exécutif n’est pas juridique, elle n’est qu’administrative », a indiqué Mamadou Antonio Souaré qui précise qu’il y a eu vice de forme.

Poursuivant, le président de la FEGUIFOOT a invité les guinéens à garder la sérénité tout en donnant espoir que la « bataille » sera en faveur de la Guinée.

« D’abord il est dit dans le règlement de la CAF qu’une fois la commission d’organisation prend une décision avant la compétition, c’est sans appel et les Sénégalais n’ont porté aucune réserve sauf après la compétition. Cela ne se doit pas », ajoute le numéro un du football guinéen qui persiste qu’il y a eu disfonctionnement.

Et de conclure : « Aujourd’hui, la cour internationale de justice et la FIFA ne reconnaissent que l’IRM. Prendre une décision aujourd’hui et faire le contre demain c’est autre chose. C’est pourquoi je répète qu’il y a disfonctionnement, il y a une pagaille. Les avocats sont entrain de travailler et nous irons où il faut aller. »

Dimio