Depuis les élections en Guinée, l’intérêt et la couverture du scrutin pose problème au président Condé qui avait d’ailleurs indexé certains pays de la sous régions comme étant des ennemis de la Guinée d’où viendraient de prétendus rebelles. En plus de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone il y’a le Sénégal l’éternel épouvantail du pouvoir de Conakry.

Ainsi la couverture vaste en direct et les analyses des spécialistes sénégalais qui appuyaient là où ça fait mal a probablement irrité le candidat du RPG et actuel locataire de Sekhoutoureyah. Dans cette situation le manque de collaboration de la direction d’Orange Guinée avec les autorités dans la mise en place des restrictions sur le net a fini de convaincre le gouvernement d’agir en bloquant certains accès comme internet et les appels internationaux d’Orange Guinée filiale de la Sonatel. Est ce une manière de faire entendre raison au Sénégal et à son président que Conakry considère comme un soutien de Cellou Dalein diallo et de l’UFDG ? C’est la question que beaucoup d’observateurs se posent après 3 jours de rupture des services internet chez Orange Guinée que beaucoup de guinéens blâment sur les réseaux sociaux comme étant complice des autorités dans le musèlement des guinéens.

Une chose est sure la bataille est rude et tout les coups sont vraisemblablement permis dans ce moment.

Des réponses viendront dans les temps nous l’espérons puisque l’opérateur se mure dans le silence en ne sortant qu’en communiqué laconique.

La France à travers Orange est actionnaire principale de la sonatel qui détient la majorité dans l’opérateur dominant en Guinée. L’Élysée va t’il intervenir pour rappeler conakry à l’ordre ?
Qui va remporter ce bras de fer qui a des conséquences sur la vie des guinéens et les finances publiques ?

A suivre