Quelques heures après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle qui confirme la victoire du président sortant Alpha Condé avec près de 60% des voix à la présidentielle du 18 octobre, son principal challenger Cellou Dalein Diallo vient de réagir. Dans une déclaration devant les journalistes à son domicile de Dixinn à Conakry, il rejette ce qu’il qualifie de « faux résultats ».

« En tant que républicains, nous avons fait recours à la Cour Constitutionnelle en espérant que le sursaut patriotique aurait permis à ses membres de statuer en toute indépendance et de dire le droit. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. La cour constitutionnelle a confirmé les faux résultats proclamés par la CENI le 24 octobre 2020 », a-t-il déploré.

Et d’ajouter : « L’UFDG et l’ANAD (la coalition qui a soutenu sa candidature) ainsi que 9 autres candidats à l’élection présidentielle sur les 12 en lice avaient déjà catégoriquement rejeté ces résultats. Mes chers compatriotes, accepter ces résultats revient à se rendre complice de l’assassinat de la démocratie et de l’état de droit dans notre pays. Accepter cette décision revient à admettre que le pouvoir ne s’obtient dans le pays que par la ruse et par la force et non dans les urnes. Accepter cette décision revient à renoncer à une conviction que processus électoral juste et transparent, juste et équitable est le meilleur moyen d’arriver au pouvoir. L’UFDG et l’ANAD profondément attachées au respect des règles et principes de la démocratie et de l’Etat de droit rejette catégoriquement les faux résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre proclamés par la CENI et validés par la Cour Constitutionnelle. »

Pour terminer, il demande à ses militants et sympathisants de rester mobilisés pour la défense des acquis démocratiques.

« Mes chers compatriotes, j’ai gagné cette élection grâce à votre confiance et je vous invite à défendre votre suffrage par tous les moyens légaux. Cet appel s’adresse également à tous mes compatriotes épris de justice et de démocratie notamment à ceux qui sont opposés au troisième pas. Pas de recul », a-t-il lancé.

Konaté