Depuis quelques jours, le RPG arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir traverse une crise à cause de la désignation de l’ancien Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana comme président du Conseil Exécutif provisoire du parti. Beaucoup de militants et de responsables ne se reconnaissent pas dans ce choix. C’est le cas de Malick Sankhon, ancien directeur de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et membre fondateur du RPG arc-en-ciel en 2011. Pour lui, aucun raccourci n’est possible, il faut respecter les textes du parti.

C’est un Malick Sankhon très amer qui est intervenu ce vendredi, 11 mars 2022 dans l’émission “MIRADOR” sur FIM FM. L’ancien directeur de la caisse nationale de sécurité sociale pense qu’il y a la manipulation derrière la désignation de Kassory.

« Je suis membre fondateur du RPG arc-en-ciel qui a été fondé en 2011 avec 12 partis politiques signataires. Le premier signataire était le Professeur Alpha Condé et mon parti  »La Cause Commune » était le deuxième signataire. Si on parle de ce parti aujourd’hui, je ne suis pas un adhérent », a-t-il rappelé.

M. Sankhon précise que ceux qui ont conduit le parti au « déclin » ne peuvent pas revenir demander la tête.

« Ce que je demande à tout le monde au sein du parti, c’est de se calmer et accepter d’aller au congrès. Celui qui sera choisi aura les destinées du parti. Nous avons une nouvelle donne depuis le 5 septembre 2021 et ceux qui nous ont conduits à cette situation ne peuvent pas venir nous demander d’être derrière eux. Moi je considère que s’il y a eu les évènements du 5 septembre, c’est parce que nous avons mal gouverné et j’assume ma part de responsabilité », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a insisté sur le respect des textes du parti.

« Nous avons les statuts et le règlement intérieur. Pour accéder au sommet du parti, il y a des voies qui sont tracées. Nous demandons que les militants et responsables du parti acceptent d’aller au congrès et on va commencer de la base au sommet. Celui qui sera choisi devient en ce moment le président du parti. Mais il n’est pas dit aussi ipso facto que le président du parti devient le candidat. Je ne serai jamais avec ceux qui ont occasionné le coup d’Etat du 5 septembre », a indiqué M. Sankhon.