L’ancien secrétaire général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) est en colère contre les organisateurs des cérémonies de distinctions des hommes de médias en Guinée. Sidi Diallo s’interroge en effet, sur les critères de choix des nominés et ne comprend pas pourquoi les journalistes de l’intérieur sont toujours oubliés ou ignorés.
Dans une publication sur sa page Facebook, le patron de la radio Fraternité FM Mamou n’a pas fait de cadeaux aux organisations des Awards des médias en Guinée. Des cérémonies ont lieu partait, mais les critères de choix laissent à désirer, selon le journaliste.
« J’assume ma publication sur certaines structures qui se donnent la légitimité de choisir les « meilleurs journalistes et techniciens » en Guinée. Je ne suis pas contre l’intérêt des gens ! Mais trop c’est trop ! Il y trop d’amateurisme dans cette affaire. Ça ne fait même pas deux mois, une autre structure fantôme a choisi à Conakry un patron de presse comme « meilleur patron média » alors que son personnel n’était même pas payé et beaucoup d’autres étaient en chômage technique », a-t-il déploré.
Quels sont les critères de choix ? Tous les médias du pays sont-ils impliqués pour remplir le statut national ? S’est interrogé le journaliste. Pour lui, si toutes ces conditions ne sont pas remplies de façon professionnelle, « ça sera tout sauf un choix mérité. »
L’autre chose que le journaliste ne comprend pas, c’est le fait de toujours ignorer les journalistes de l’intérieur.
« La Guinée ne se limite pas à Conakry. À l’intérieur du pays, nous avons aussi des meilleurs journalistes et techniciens qui font vivre des médias de Conakry. Alors un peu de considération Svp. Certains parlent des correspondants oui…mais la manière dont vous avez impliqué ces correspondants pour juste remplir la rubrique correspondants, si vous aviez fait autant pour les médias de la Guinée profonde on en serait pas là aujourd’hui », a-t-il dénoncé.
Il demande donc à la Haute Autorité de la Communication (HAC), les associations professionnelles des médias, le ministère de la Communication et de l’Information de prendre « des dispositions réelles pour la bonne image de la presse guinéenne. »
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