Le ministère en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation vient de répondre aux accusations d’Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG qui a affirmé récemment qu’il y a eu une politisation à outrance des examens nationaux session 2019.

Par la voix de son chargé de communication, Mohamed Ansa Diawara, le MENA-A indique qu’à travers cette sortie, le syndicaliste a simplement exposé « sa carence, sa faiblesse, ses rares en matière éducative. »

« Cette sortie d’Aboubacar Soumah a montré à la face du monde qu’il n’est pas un syndicaliste, il est politique tout simplement », a indiqué Ansa Diawara au micro de nos confrères de radio Espace.

Poursuivant, il estime que le secrétaire général du SLECG a fait des accusations très graves à l’endroit du département de l’éducation. « Mais le département saura user de tous ses droits par rapport à ça puisque nous sommes dans un pays de droit. À travers ses arguments, on se rend compte qu’il ne connaît rien de l’éducation », dira-t-il.

Et d’ajouter : « Lorsqu’un syndicaliste dit qu’on a pris un quota dans un examen, c’est très grave. Lorsqu’un syndicaliste affirme qu’on réduit les résultats pour ne pas servir les universités privées alors que celles-ci sont faites pour les nantis, c’est très malheureux. »

À en croire Ansa, c’est depuis 2011 que les examens nationaux ont commencé à avoir un caractère sérieux.

Et sur les causes des échecs cette année, le chargé de communication du MEN-A précise : « La première raison est la conséquence de la suppression de la moyenne qui accompagnait chaque candidat. Si vous avez constaté, l’année surpassée on était à 37 % mais lorsqu’on a supprimé cette moyenne, on s’est retrouvé à 26 %. Donc, c’est l’une des raisons. La deuxième raison qu’il ne faut pas occulter, c’est bien le fait de la grève qu’Aboubacar Soumah réfute. Les cours ont été fortement impactés et cela s’est répercuté sur les examens. »

Konaté