L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine et actuel ministre d’État des transports vient de s’exprimer sur le débat concernant la nouvelle constitution. Invité sur une radio de la place, Aboubacar Sylla s’est également attaqué aux membres du FNDC et certains acteurs politiques opposés au projet de nouvelle constitution.
Selon le ministre Sylla, certains hommes politiques qui sont à leurs dernières chances ne voudraient pas du tout entendre parler de nouvelle constitution qui ne signifierait pas forcément, selon lui, de troisième mandat.
« Il y a un problème en Guinée, tout est personnalisé. Premièrement, certains ne veulent pas du Prof Alpha Condé et ils sont prêts à ce qu’il ait une constitution totalement inadaptée et obsolète pourvu qu’il n’ y est aucune possibilité pour le président d’être candidat à un autre mandat. Deuxièmement, il y a des personnes qui sont en fin de parcours politique et qui considèrent que 2020 c’est leur ultime rendez-vous avec le pouvoir. S’ils ratent, ils ne pourront plus faire de la politique. Ils instrumentalisent des jeunes qui ne savent même pas de quoi ils parlent« , a-t-il indiqué.
Selon lui, la nouvelle constitution est nécessaire car dira-t-il, elle permettra de s’exprimer sur beaucoup de sujets.
Poursuivant, le porte-parole du gouvernement s’est attaqué au FNDC, le mouvement opposé au changement constitutionnel. Selon lui, ce front ne doit pas qualifié les promoteurs de nouvelle constitution d' »imposteurs ». Il ajoute que ce sont plutôt les membres de ce front qui sont des imposteurs.
« Ce qui m’étonne, on traite les promoteurs de nouvelle constitution d’imposteurs. Je ne comprends pas, soit les gens ne comprennent pas le français, soit ils sont de mauvaise foi extraordinaire. Un imposteur c’est celui qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas. Alors les imposteurs ne sont pas ceux qui veulent d’une nouvelle constitution mais plutôt ceux qui parlent au nom du peuple sans en avoir le mandat. Or c’est ce qui se passe aujourd’hui, ces gens du FNDC qui disent que le peuple ne veut pas de ceci ou de cela, c’est ça l’imposture. Ils n’ont aucun mandat de parler au nom du peuple. Autrement dit, c’est le voleur qui crie au voleur. ».
Konaté
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