Le front national pour la défense de la constitution (FNDC) rejette la main tendue du président Alpha Condé pour le dialogue autour du référendum constitutionnel. Pour son président, Abdourahmane Sanoh, le débat sur la constitution n’a pas lieu d’être.
« Pour nous, ce n’est pas un problème de personne, mais plutôt de principe. Pour nous, le débat sur la constitution n’a pas lieu d’être, c’est un coup d’État qui est en conspiration et c’est à cela, nous nous proposons. Pour nous, il y a une constitution qui a été adoptée en 2010 et à partir de laquelle le président a été élu deux fois, il a prêté serment de respecter cette constitution et toutes les lois de la République, c’est de cela qu’il s’agit pour nous », a précisé Abdourahmane Sanoh.
Dans son discours, le président Alpha Condé a indiqué que personne n’a le droit de se prononcer au nom du peuple. Mais pour le coordinateur du FNDC, l’écrasante majorité du peuple de Guinée, se trouve aux côtés de ce front.
« Les gens veulent se maintenir au pouvoir par la force et maintenant, ils veulent dialoguer. Ils n’ont qu’à aller dialoguer avec leurs complices, ceux qui ont intérêt dans cette imposture peuvent aller. (…) Nous voulons avoir la fierté de voir notre président respecter les principes démocratiques et faire rentrer notre pays dans l’histoire. (…) Le problème qui se pose est qu’il y a une minorité d’hommes et de femmes qui prennent le président en otage et avec lui, tout l’État guinéen au détriment du peuple de Guinée », a-t-il fait savoir.
Reste à savoir si le Premier ministre qui a été instruit par le chef de l’État entamera les consultations annoncées, sans la participation du FNDC qui regroupe des grands partis d’opposition.
Konaté
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