Kèlèfa Sall, ex-président de la cour constitutionnelle est décédé samedi 27 juillet 2019, dans les environs de 9 heures, à Conakry, des suites de maladie. La disparition du magistrat continue de faire réagir des leaders d’opinions. Abdourahmane Sanoh, coordinateur national du FNDC qui fut l’un des premiers à se rendre au domicile de l’homme, dès l’annonce de sa mort, salue la mémoire d’un démocrate.
« C’est un moment de tristesse pour nous et vous comprendrez que nous avons les mêmes émotions face au décès d’un homme qui a joué un rôle extremement important dans notre pays, en ce qui concerne la consolidation de la paix et surtout de la démocratie. On peut dire que l’homme a laissé dans la mémoire collective, un souvenir immense de démocrate, d’homme honnête, de quelqu’un de responsable qui voulait assumer ses convictions et qui voulait faire en sorte que notre pays puisse consolider sa jeune démocratie », a-t-il déclaré.
A noter que Kéléfa Sall a été destitué de son poste de président de la Cour constitutionnelle, en septembre 2018. Pour l’opposition, cela avait un lien avec son discours lors de l’investiture du président Alpha Condé pour un second et dernier mandat, selon la constitution.
Abdoulaye Ben Kaba
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