« Abdoulaye Bah a violé les termes du régime de semi-liberté surveillée en se livrant à des appels à la désobéissance civile » (Administration pénitentiaire)

Comme indiqué dans une précédente dépêche, Abdoulaye Bah mis en liberté provisoire le 16 juillet dernier avec trois autres responsables de l’UFDG, a été reconduit ce lundi en prison. Son entourage evoque la publication d’une vidéo dans laquelle il encourage des jeunes à continuer le combat. Et du côté de l’administration pénitentiaire, l’on estime qu’Abdoulaye Bah a violé les termes et conditions du régime de semi-liberté surveillée.

« La Direction Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion regrette, nonobstant sa bonne volonté d’accorder un régime de semi-liberté surveillée à certains détenus, de constater que Monsieur Abdoulaye Bah a violé les termes et conditions d’un tel régime, en se livrant à des appels à la désobéissance civile et des atteintes aux institutions de la République », peut-on lire dans la décision de l’administration pénitentiaire.

« Vu la gravité de ces déclarations de nature à troubler l’ordre public », la Direction nationale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion a donc décidé de révoquer à son encontre et ce, jusqu’à nouvel ordre, la décision du 16 juillet 2021, le plaçant en milieu pour des raisons de santé.

Dans un entretien accordé à notre rédaction, Joachim Baba Millimono, coordinateur adjoint de la cellule de communication de l’UFDG se dit craindre pour la santé d’Abdoulaye Bah.

Facely Konaté